10 MAY 1834, Page 10

0. P. Q. has sent us a letter this week

as usual ; but it contains no stew facts; and the crowded state of our paper renders it convenient for us to reduce the argument of his two columns to one sentence. He describes the exertions now making by the Doctrinaires to prove the existence of a "grand convict," or conspiracy originating in Paris,—in order to frighten th: eh etors into retuining an Orleanist Chamber ; whereas, be maintains that the late risings were not the result of any plot, but of the wide-spread hatred to the Law of Associations, and the despotic measures of Louis Plume. 0. P. Q. appears to be quite enraptured with a recent Fublication of the Abbe DE LA MENNats, entitled " Paroles dun Croyant." To compensate for the paucity of facts in his letter, 0. P. Q. has sent us the following exquisite morecau of BERANGER, which is now read with amazing avidity, though not actually published, in Paris.

QUATRE ANS DE nEGNE. Am.: Yeas 9.; redoutez ttsetteage. Dons l'air encore grandait la foudre Sous toque& tombent lea rois; Pri:s d'un tieine reduit en poudre, S'elevait un nouveau pavois.

Un homine y monte: on he couroni Car il proinet des jours plus (I, ; Toujours he peuple s'abandonne Aux rois qui se ressemble: t tout.

"II suivia la pente comm. ne,"

Ale dit trtstement an vieillard. " Non ; car il connait l'infortune Pans nos 'milieu' s II cut sa part.

II fat proserit I et pres du tratie !"

" Jarruis n'ont iluiclil ces genoux : Tenjottrs he people s'abandonne Aux rois qui se ressemblent tous!"

Le vieillard S urit en silence, Et s'eloIgna. Partuut alors, Belle et radieuse, la France Cedait il de joyeux transports. Putout un num de lioi resonne; On eat dit hi fete des finis ! Toujours le people s'ahandonne Aux ruis qui se ressemblent tons.

Apra quatre nuts, grave et severe, Le vieillard m'apperut un jour : " —He hien, qu'a-t il fait she sa mere? Qu'avez-vous fait de votte,amour ? " Toute nation qui se donne, " Trouve un maitre au lieu d'un cpoux. " Tuujours le people s'abandonne " Aux aois psi se ressemblent totts.

" Le vieux drapeau se decolore, " La Marie fuit, l',eil en pleura; " Et he triune ne veut encore " D'autres appalls qua sea flatteurs.

" La min de plumb qui nous rauconne,

" Agite encore glaive et verroux. " Toujours he people s'abandonne " Aux rois qui se ressemblent tous.

" II suit vite lea destiuees " De tout cc qui flit et s'en va. "II n'a plus rien des trois journees, " Bien 4Iu people qui l'eleva. " ('cut le coursier (peon r'peronne : " L'ecuyer meurt et hum dessous. " Faut-il encore qu'on s'abandonne " Aux lois qui se reseembleat toils?"