11 DECEMBER 1920, Page 13

IS THE NOVEL A SIGN OF SOCIAL DECAY? (To sin

EDITOR OF THE "SPECTATOR."]

Sta,—Your interesting article, "A Literary Glove-Fight," in the issue of December 4th, dealing with the debate of Mr. G. K. Chesterton and Mr. Hugh Walpole on the resolution that "The Modern Novel is a Sign of Social Decay," recalls a similar discussion in Paris in the year 1839, in which the once popular novelist, Alphonse Karr, took part. He said:—

" Les gens graves disent d'un C'est dommage

qu'il ne fasse que de romans.' 0 gens graves! meg bons amis, vous etes hien droles! Que des romans! Qu'est ce done que l'Iliade, et l'Odyssee, et l'Eniide, et Gil Bias, at don Quichotte, et Clarisse Harlowe, at la Nouvelle Heloisc, at Werther, at Quentin Durward, at Ivanhoe? Qu'est-ce que tout cela, gens graves, mes amis? Qu'est-ce que vous voulez done qu'on use? la Cuisiniare bourgeoise? lea dictionnaires? l'histoire peut-etre? Ah! vous croyez a l'histoire, mes braves gens! L'histoire eat le recit des evenements, quand vile n'est pas un conte; le roman eat l'histoire eternelle du coeur humain. L'histoire vous parle des autres, le roman vous parle de vous. Je Bens bien qu'un ministre de l'instruction publique, qui n'est plus aux affaires, a dit ce mot comme vous. Mats je le comprends d'un ministre; il pensait aux journaux. Les journanx renvereent lee minis- tares, tandis que lea romans ne detruisent que la sociate."