22 JANUARY 1910, Page 13

" OF THE ROMAN GREATNESS."

[TO THE EDITOR OP THE " SPECTITOR.1

Sin,—Pleaders of Lord Cromer's parallel between the Roman and the British Empires may like to be reminded of what Montaigne says of the Roman policy towards conquered and ceded States, so curiously similar to our own treatment of the native States in India. The passage is brief, and you will perhaps allow me to quote it.—I am, Sir, &c., J. D. A.

"Touts les royaumes qu'Auguste gaigna par droict de guerre, it les rendit a ceulx qui les avoient perdus, ou en felt present ii des estrangiers. Et, sur ce propos, Tacitus, parlant du roy d'Angleterre Cogidunus, nous faict sentir, par un merveilleux traict, cette infinie puissance ; Les Romains, diet il, avoient accoustume, de toute anciennete, de laisser les roys qu'ils avoient surmontez, en la possession de leurs royaumes, soubs leer auctorite, ce qu'ils eussent des roys mesmes, utils de la. servitude : haberent instrumento servitutis et reges. 11 est vraysemblable que Solyman, it qui nous avons veu faire liberalite du royaume de Hongrie et aultres estats, regardoit plus I. cette consideration qu'e, cello qu'il avoit accoustume d'alleguer, Qu'il estoit saoul et chargé de taut de monarchies et de dominations qui sa vertu ou celle de ses ancestres luy avoient acquis.' "—" Essais de Montaigne," Liv. II., chap. 24.