25 NOVEMBER 1899, Page 13

THE FRENCH CLERGY AND THE DREYFUS CASE.

[TO THE EDITOR OF THE "SPECTATOR.")

MONSIEUR LE RtDICTEUR,—COMMO complement aux docu- ments que vous avez publies stir l'attitude du clerge franeais dans l'afia.ire Dreyfus, je vons adresse le compte-renda des travaux du Comit6 Cs.tholique pour la Defense du Droit, jusqu'a la date du 7 Avril 1899. Je profits de Poccasion pour vons remercier d'avoir bien voulu, par la plume du grand Catholique Monsieur Wilfrid Ward, annoncer an public anglais l'existence de ce comite et l'esistence de mes deux opusculee.* Je dois la verite d'ajouter que nous n'avona ete qu'une infime minorit& a reagir contre l'attitude deplorable de la presse religieuse et que nous avons eto universellement, on du moms generalement blames par nos coreligionnaires et confreres. On none a reproche d'avoir vonlu parler an nom du clerge comme s'il n'y avait pas devoir pour le dernier des petite soldats de crier 4 tons le danger qu'il apercoit meme loreque les chefs out cesse de veiller on se taisent dane nne securite mal fondee. En realite nous n'avone parle qu'en notre nom, nous n'avons libere quo nos consciences. None avons vouln la justice, rien qne la justice. None rayons voulu energiquement mais avec respect pour cenx qui con- sciemment on inconsciemment la repoussaient. Anjonrd'hui que lee responsabilites doivent Otre etablies, que l'ceuvre de In justice inamanente s'opere, que va se realiser la parole de Jesus-Christ; "on se servira, avec vons de la meme mesure quo celle dont vons vous serez servi avec les antres,".il est bon de faire la part de chacun, pour que chacun pnisse avoir ea part des consequences.—Veuillez agreer, Monsieur le Redacteur, l'assurance de ma tree haute consideration,

L'Annt PICHOT.

Chateau de Sermur, par Les Afars (Creuse), le 14 Nov.

[It is with sincere pleasure that we publish the Abbe Pichot's letter. It is sad to think that he did not receive that help and sympathy in the cause of truth and justice, and so in the cause of Christ, which he had a right to expect from his fellow-priests in France; but nevertheless we may feel that one must not despair of a religious body and nation which can produce so brave and so honest a man as the Abbe Pichot. Think for a moment of the pluck and independence required by a French priest to face the " hnnt of obloquy" which is let loose upon those who dare to defend the Jews or to take the unpopular side in the Dreyfus case. — ED, ,S'pectator.]