THE JEWS IN AGRICULTURE.
LTO TES EDITOR Or THE " SPECTATOR."1 Srn,—In your article of May 30th on the Russian Jews, which has just reached me, you ask if anybody has ever seen a Jew plough "under any stress of circumstances"?
I can certainly testify to the agricultural capacity of the Jews when they have a chance of showing their skill and industry on the soil. In the agricultural Jewish colonies of Cherson and Ekaterinoslav, from which I have just returned,. there is a population of 30,000 souls subsisting entirely by agriculture. These people are industrious and sober, and many of them have prospered. They have no redeeming vice,. unless a taste for early, fruitful, and improvident marriage can be deemed a vice. That the agricultural capacity of the Jews may not rest on my sole word, I enclose a letter from a_ Russian gentleman of the Hebrew faith who accompanied me to the colonies in question.—I am, Sir, &c.,
St. Petersburg, July 2nd. ARNOLD WHITE. P.5.—I have invited M. Pobiedonostzeff to give his views on the article referred to.
"Cann Sr nortoag MONSIEUR, WHITE,—Je viens de lire dans rhonorable journal anglais The Spectator, us article qui s'attache a prouver quo les juifs no sent pas aptes t cultiver la terra et a manier la charrue. Cette opinion generalement adoptee en Rnssie aussi bien (pea l'etranger, ne se repose quo sur des maIen- tendus. Jusqu'a nos jonrs, comma prouve l'histoire, on n'a pan permis anx juifs de s'adonner 1 la terra; par la force de a cu-con- stances, les israalites antrefois agriculteurs, sent devenus des habitants nrbains. Le fanatisme des moyen age les a arrac)ies la charrue, main maintenant la situation chez nous Oat devenne tenement miserable quo le mouvement pour revenir t la terre est devenue tenement intense, quo ridee de M. le Baron de Hirsch a ete le plus chaleureusement mines par toutes les classes de la societe. J'avais rhonneur, char et honora Mr. White, de vous &coon- pagner dans yeti* recent voyage, at vous avez pn vons convaincre lora de votre visits dans les colonies juives situees aux gonverne- ments de Cherfion et d'Ekatherinoslaff, que vous avez trouve dana le meilleur etat, quo le prejnga contra les israelites relativeznent a ce point eat aussi inexact, comma tons les antres. Les colonies juives en Itussie, qui comptent ti-onto mile ames, sans compter les fermiers, dont le nombre eat encore plus considerable ainsi quo les colonies palestiniennes, dont vous avez ent,endu les meil- 'ewes nouvelles, parlent plus qua tons les raisonnements den hommes qui sont pen verses dans cotta affaire. Venillez agraer, cher at honore Monsieur White, rassurance de mes sentiments lea plus affectueux.—Votre tout devoue "St. Petersbourg, is 20-2 jualet, 1891. D. FEINBERG."