THE LATE M. POBEDONOSTZEFF ON THE JEWISH QUESTION.
(To THE EDITOR OP THE “EIPECTTATOR.• J SIII,—The following letter from the late M. Pobedonostzeff in reply to a question asking for his views on the Jewish question may interest your readers:— " MoNsnrun,—Vons me donnez Is titre d'Eminence. Mais je ne anis ni pretre ni eveque ni moine—je anis un employe d'Etat attache an St. Synods pour les affaires du gouvernement civil, et Is question des Juifs ne me regarde pas. Je ne suis pas ministre des cultes: cotta matiere appartient exclusivement an Departement du Ministhre de rInterieur. L'antisemitisme dans les pays occidentaux eat une doctrine politique et socia' le. Notts n'avons rien de pareil. Chez nous on n'entend que des plaintes de la population contra lea Juifs qui sent repandus par toute hr Numb; pnisque la population villageoise et ouvribre, pauvre et inculte, ne pout pas lutter centre lee Juifs, dont une masse enorme nous est legato par la vieille Pologne. A mesure gulls augmentent en nombre, ils s'accaparent de touts l'industrie et deviennent insolents, ce qui excite le peuple et produit les ementes. La masse des vagabonds et velours so joint immediatement a ce tumults, et de 11 proviennent lee scenes deplorables comma dernierement Kischeneff. Jo ne puis nou plus yeas indiquer, Monsieur, quelque economists russe etudiant ce probleme fatal de in question juive. Elle est traithe cbez nous dans des articles iimombrables des journaux quotidiens et des revues : le reprisentent particulier du cote juif eat la redaction du journal Novosti a Petersbourg. Pour la question juive je ne saurais vows recommender quo rouvrage, connu de Chamberlain, Allemand, &rued/ogee des XIX.Jahrhunderts, on cette question est traithe a fond.—Je suis, Monsieur. avec Ines respects, C. POBRDONOSItNIT. Petersbourg, Ze 23 dodt (Sept. 5), 1903."
—I am, Sir, A4, MAURICE A. GEROTHWOHL.