18 MAY 1889, Page 15

THE ROMAN CONTROVERSY.

[To THE EDITOR OF THE "SPECTATOR."] SIR,—Does not the following passage from Bossuet's " Medita- tions " (" La Cene," Premiere Partie, 72 Jour), answer your doubt whether St. Peter's successors had been designated to the same authority as himself, and whether any Roman contro- versialist had ever pointed to words of Christ that so much as suggested an assertion of the kind ?— " Cette parole : • Affermis tes freres ;' n'est pas un commandement fasse en particulier a Saint Pierre : c'est un office qu'il erige et qu'il institue dans son Eglise è perpetuite. La forme que Jesus-Christ a donnee aux disciples qu'il rassemblait autour de lui, est In models de l'Eglise Chretienne jusqu'a la fin des siecles. Des le moment que Simon fut mis a la tete du -college apostolique, qu'il fut appele Pierre, et que Jesus-Christ Is fit is fondement de son Eglise par la foi qu'il y devait annoncer au nom de tons; des ce moment se fit l'etablissement, ou, si l'on vent, la designation d'une primaute dans• l'Eglise en la personne -de Saint Pierre. En disant a ses apotres : Je suis avec vous

jusqu'a is fin des decks montra que la forme qu'il avait etablie parmi eux, passerait a In posterite. 'One eternelle succes- sion fut destinee a Saint Pierre, comme il en fut aussi destinee me de semblable duree aux autres apotres. II y devait toujours avoir un Pierre dans l'Eglise pour confirmer ses freres dans la foi : c'etait le moyen le plus propre pour etablir l'unite de senti- ments que le Sauveur desirait plus que toutes choses : et cette autorite etait d'autant plus necessaire aux successeurs des apStres, que leur foi etait moms affermie que cello de leurs auteurs."

—I am, Sir, &c.,

Lymington, Hants, May 10th. R. H. WELDON.

[It does show,—what we were not aware of,—that Bossuet so regarded the words, "Strengthen thy brethren," but it gives no sort of reason for so very singular an interpreta- tion of words so limited.—En. Spectator.]