A LETTER FROM BELGIUM.
[To THE EDITOR or THE "SesCEsxOs.") Sts,—I have, after four years of compulsory silence, received a letter from a Belgian friend, and venture to send you a few extracts, in the hope that they may prove as interesting to other readers of your valued paper as to myself. My friend Is a distinguished Professor at Ghent University, who elected to remain there with his young family, sooner than desert his beloved country—I am, Sir, Ac., A Cossrairr READER.
" Gand, Is 20 Decembre, 1918.
Apres plus de 4 ens de tortures qui s'etaient termines par quelques jeers dane la ligne de bataille, none sommes sortie de in guerre rains at strufs. Malgr6 que les professeure de l'Uni- versite out 616 conirtamment menaces de la deportation on Allemagne, deux seulement out 616 emmenee, mats noire resist- ance a 614 de bon exempla moral. None evens trouve is none employer pour in population dane des ceuvree de tons genres, et encore maintenant il font s'oecupor 1 distribuer les vivree et lee secours ii la population, car touts I'iudustrie eat erre:tee, testes lee wines et ateliers soot ddtruite, tonics lee machines ont 6th voles:, et traneportees en Allemagne. Les chemise de for leant inutilisablee, de mime que les voiee d'eau; je vices d'aller 1 Broxellee qui n'eet gull. 50 kilometree d'ici, j'ai de: faire la route 1 pied en grande partie, et j'ai min 3 jeers 1 faire ce petit voyage. Cela vone donne une ides du lamentable
6tat dane lecinel rennemi a laiss6 is pays. . . Et voile. In fsmeuse machine de guerre du Kaiser abattne tout de mime, malgre la maniere ignoble dont !'hypocrite Allemagne l'a fait fonctionner. C'est is nos pais:sante allies que le monde dolt ce succks, l'Angloterre a 6th Is pivot de la resistance et n'a pea menage sea sacrifices; je sums heureux quo mon petit pays n'a pas hesite une seconde pour prendre Is ehemin du devoir et qu'il eortira de l'aventure avec l'estime de see grands allies. Je n'hesite pas 1 voila dire que ei nous avione accepts is marche que l'Alleanagne none proposait to 9 Audi, 1914, la vie n'aurait plus vain in pain d'être vecue pour mot ni pour mes enfants. . . ."
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