3 SEPTEMBER 1910, Page 15

[TO THE EDITOR OF THE "SPECTATOR."]

MONSIEUR,—Vous soutenez vaillamment lee idees anglaises, ce dont on ne doit que loner votre tenace patriotisme. Mais votre cahier du 13 du mois dernier public sans un mot de critique cc que M. Moores vous a ecrit au sujet du aysteme metrique anglais, et cc faisant on est force de reconnaitre que la passion entralne sonvent ui. d'enormes sottises. La creation du systeme anetrique decimal a ete probablement rade plus important 4con.omique et social accompli par la Grande Revolution Francaise. L'AngleteiTe, dont les clients diminuent tons lee ours. devrait songer h supprimer del§ particularites qui nuisent son influence industrielle et commerciale. L'isolement est la ruine ! Mais ii y a une plus grave reponse a faire is M. Moores. L'arithmetique des nombres complexes prend en moyenne le double de temps en comparaison des operations sur des nombres decimaux. C'est par centaines de millions en temps perdu que l'Angleterre paye sa vanite scientifiquement ridicule et socialement d'un egoisme stnpide. Songez a cells aeulement, .et vous comprendrez comment un ami sincere des Anglais, tel que moi, trouve deplorable la defense que le serieux et digne Spectator fait, avec acharnernent, des poids et mesures que le Moyen-Age lai a legues. L'Allemagne n'est pm moms value et egoiste, mais elle n'est pas si sotte.—Compliments .sinceres.

UN ITALIEN QUI LIT L'ANGLAIS, BLAIR NE L'EcerT PAS.

Monte piano, Florence.